Les mouettes et goélands s’installent de plus en plus dans nos villes, où plusieurs espèces cohabitent désormais avec les habitants. Cette colonisation urbaine soulève des questions importantes sur la gestion de ces oiseaux marins et des nuisances dont ils sont à l’origine, mais il ne faut pas oublier que ce sont aussi des espèces protégées par la loi française.

Des espèces communes en France

La France accueille chaque hiver une diversité remarquable d’oiseaux marins qui ont progressivement colonisé les espaces urbains. Ces espèces, originellement côtières, trouvent désormais dans nos villes un refuge hivernal propice à leur survie. On en trouve jusqu’à Paris, qui est pour elles un refuge accueillant où la nourriture est abondante.

Les principales espèces recensées

Divers oiseaux marins fréquentent régulièrement le territoire français. Parmi elles, quatre se distinguent par leur présence constante et leur adaptation remarquable au milieu urbain.

La mouette rieuse se reconnaît facilement à son bec rouge sombre et à la pointe noire de ses ailes ornées de petits points blancs. Elle fréquente particulièrement les quais et les jardins publics proches des cours d’eau.

Le goéland argenté avec son manteau gris clair cendré et ses grands yeux clairs à cercle orbitaire jaune est plus imposant. Il privilégie les espaces ouverts et les toitures des bâtiments. Le goéland brun, plus élancé que son cousin argenté, revêt un manteau gris sombre caractéristique.

EspèceNom scientifiqueStatutPériode de présence
Goéland argentéLarus argentatusTrès communOctobre à mars
Goéland brunLarus fuscusCommunNovembre à février
Mouette rieuseChroicocephalus ridibundusTrès communToute l’année
Sterne pierregarinSterna hirundoCommuneAvril à septembre

Comportements migratoires et adaptation urbaine

Depuis le début des années 1990, ces espèces ont développé des stratégies d’adaptation remarquables. Certaines remontent les fleuves depuis les embouchures pour échapper aux rigueurs hivernales côtières, tandis que d’autres entreprennent de véritables migrations depuis les pays scandinaves. Cette colonisation urbaine s’explique par la disponibilité des ressources alimentaires et la présence de sites de repos sécurisés le long de la Seine.

Dans oiseaux protégés mais responsables de nuisances dans les zones urbaines

La présence des goélands et mouettes dans les espaces urbains génère des nuisances multiples qui affectent la qualité de vie des habitants. Ces oiseaux marins, désormais adaptés à l’environnement citadin, provoquent des désagréments qui nécessitent parfois des recours de la part des autorités locales et des gestionnaires urbains.

Les nuisances sonores : un problème majeur pendant la nidification

Pendant la période de reproduction, qui s’étend généralement d’avril à juillet, les goélands argentés et bruns produisent des cris particulièrement stridents, notamment quand ils élèvent des jeunes. Ces vocalises peuvent atteindre des niveaux sonores dépassant les 70 décibels, particulièrement intenses aux premières heures du jour et en soirée. Les plaintes contre ces oiseaux agressifs ou trop bruyants se multiplient alors.

Des salissures et dégradations matérielles qui peuvent coûter cher

Les déjections salissent toitures, façades, trottoirs, monuments et véhicules. Le transport de matériaux pour la construction des nids aggrave ces nuisances, particulièrement visible sur les bâtiments historiques et les infrastructures publiques. Comme celles des pigeons, les fientes des mouettes et goélands peuvent contenir des bactéries et autres agents pathogènes dangereux pour l’Homme. Elles sont aussi hautement corrosives et donc néfastes pour les peintures des voitures, des bâtiments et des monuments, mais surtout pour la pierre et les métaux qui peuvent se dégrader à long terme. Les coûts de nettoyage et de maintenance s’élèvent à plusieurs milliers d’euros annuels.

Des comportements agressifs qui remettent en question la sécurité de la ville

Pendant la période de nidification, les adultes adoptent des comportements défensifs. On observe parfois une mouette ou un goéland voler pour intimider les passants qui s’approchent trop des nids ou des poussins. Ces manifestations d’agressivité, bien que naturelles, génèrent un sentiment d’insécurité chez les habitants, particulièrement dans les zones densément peuplées.

Une cohabitation difficile

Si certains résidents apprécient la présence de ces oiseaux comme témoins de biodiversité urbaine, d’autres les considèrent comme une véritable nuisance nécessitant une intervention rapide. Les campagnes de stérilisation des œufs, pratiquées depuis la fin des années 1990, n’ont pas permis de réduire significativement le nombre de plaintes ni d’apaiser les tensions entre goélands et citadins.

Repousser les mouettes et goélands des Bouches-du-Rhône

La présence croissante de mouettes et goélands en milieu urbain n’est pas agréable, mais les professionnels de la lutte contre les nuisibles ont des solutions pour rendre la ville plus sûre vis-à-vis de ces oiseaux. Plusieurs approches ont été développées pour réduire les nuisances malgré la protection légale de ces espèces. Les interventions se font dans le respect du bien-être animal : ces stratégies s’articulent autour de la prévention, de la sensibilisation et d’interventions ciblées.

Prévention et de dissuasion : agir avant de se faire envahir

La prévention est la méthode la plus efficace pour limiter l’installation de nouvelles colonies urbaines. Les mesures préventives comprennent la sécurisation des sources alimentaires, notamment par la fermeture hermétique des conteneurs à déchets et la sensibilisation des habitants aux risques s’ils nourrissent les oiseaux.

L’aménagement urbain participe aussi à accueillir ou repousser ces animaux : l’installation de dispositifs anti-perchage sur les toitures, la pose de filets de protection et la modification des structures favorables à la nidification réduisent sensiblement l’attractivité des sites urbains.

Cadre légal et protection des espèces

Toutes les espèces de goélands et mouettes bénéficient d’une protection intégrale en France, conformément aux articles L. 411-1 à L. 411-5 du Code de l’environnement et à l’arrêté du 17 avril 1981. En conséquence, la capture et la mutilation de ces spécimens, la destruction ou l’enlèvement des œufs, des nids et des oiseaux de cette espèce sont interdits. Toutefois, puisque ces oiseaux peuvent causer des dégâts sérieux, des dérogations à ces interdictions peuvent être accordées par les préfectures pour des cas de nuisances avérées, après expertise technique et dans le respect de protocoles stricts.

Hygiène Biocide : votre professionnel de la lutte anti-nuisibles

Chez Hygiène Biocide, nous savons que les populations urbaines de mouettes et de goélands dans les Bouches-du-Rhône peuvent être désagréables au quotidien. Nos techniciens qualifiés réalisent une inspection complète de vos locaux pour évaluer les risques de nidification.

Au cours de notre intervention, nous vous proposons la mise en place de différents dispositifs :

  • Effaroucheurs sonores qui émettent des cris de détresse d’oiseaux ou des sons de rapaces pour créer un environnement stressant.
  • Épouvantails rotatifs et cerfs-volants effaroucheurs : activés par le vent, ils imitent les mouvements de rapaces en vol.
  • Barrières physiques : pics anti-oiseaux en acier avec embout en plastique et filets grillagés pour bloquer l’accès aux toitures

D’autres actions comme la gestion des déchets et l’élimination des matériaux pour fabriquer les nids peuvent contribuer à réduire les populations de mouettes et de goélands dans les villes.

Nos interventions sont respectueuses de la réglementation, basées sur l’installation de dispositifs de dissuasion et la mise en place de mesures préventives. Contactez-nous au 09 83 74 94 86 pour bénéficier de notre expertise et d’un accompagnement personnalisé dans la gestion de ces problématiques aviaires.